Theodor von HOLST, Frontispice de l'édition de 1831 de Frankenstein, Mary Shelley.
Le titre complet du roman Frankenstein de Mary Shelley (1818), précurseur de la science-fiction, qui reprend le vieux rêve de créer un homme artificiel, vu en introduction avec Vaucanson, et témoigne de l'hybris humaine, est Frankenstein ou le Prométhée moderne.
L'épigraphe fait aussi référence au mythe grec, en citant ces vers du Paradis perdu de Milton :
"Did I request thee, Maker, from my clay
To mould a man? Did I solicit thee?
From darkness to promote me?"
("T'ai-je demandé, Créateur, de façonner mon argile en homme / T'ai-je sollicité de me promouvoir à la lumière ?)
Questions :
1. En quoi l'histoire de Frankenstein pousse-t-elle à l'extrême la dimension prométhéenne de l'homme ?
2. Frankenstein représente-t-il, pour vous, une figure positive (une sorte de génie de la technique), ou bien une figure négative et inquiétante ? Pourquoi ?
3. De quelle limite Frankenstein s'affranchit-il ? En quoi cet affranchissement est-il, justement, ce qui effraie, dans son personnage ?
4. Quittons la figure de Frankenstein pour ne garder que la logique à l'œuvre dans sa démarche : quels enseignement peut-on en retirer quant à la technique ?
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